BREVES DES ILES
Retrouvez ici des brèves sur la faune et la flore des îles.
Reportages "15 ans pour sauver les coraux"
« 15 ans pour sauver les coraux » est un projet visant à mettre en avant celles et ceux qui travaillent sur la préservation de l'océan et plus particulièrement les équipes œuvrant pour la sauvegarde des récifs coralliens de la Caraïbe et de l’Outre Mer.
Nos reportages et productions audiovisuelles seront ensuite diffusés Arc en Ciel, On air, Corsair Magazine et Outre Mer Grandeur Nature.
Ils seront accessibles également sur notre blog www.coraibes-blog.com et notre chaine You Yube. En savoir plus.
L'élevage larvaire de coraux
Depuis janvier 2022, nous travaillons sur un projet visant à mettre en avant les nouvelles techniques d'élevage larvaire de coraux. Une voie prometteuse qui pourrait enrayer le déclin des récifs coralliens de la Caraïbe et de l'outre mer.
Coquillages et coraux dans ma valise ?
Qui n’a pas rêvé de rapporter dans ses valises des coquillages et morceaux de coraux ramassés sur les plages ? Cette pratique courante est pourtant interdite car ces coraux et coquillages, même morts, jouent un rôle fondamental : ils se transforment en sable ! Alors, avant de prendre l’avion, vérifiez bien vos valises pour éviter tout désagrément à l’aéroport.
Le lambi, espèce menacée et braconnée
Le lambi, célèbre en fricassée dans les restaurants des îles, est victime de son succès. Surpêché depuis plusieurs années, il est aujourd’hui menacé de disparition. Sa pêche est donc strictement encadrée, réservée aux pêcheurs professionnels et uniquement du 1er octobre au 31 janvier. Mais comme tout ce qui est rare est cher, un trafic inter-îles s’est développé entre Sainte-Lucie et la Martinique. Les braconniers ont heureusement été arrêtés et risquent 3 et 6 mois d'emprisonnement avec sursis et 17 000 € d'amende douanière.
Un génie aux 9 cerveaux
Le poulpe est un animal marin qui possède 8 bras pouvant mesurer 3 fois la taille de son corps. Il est capable de changer de couleur en quelques secondes pour se fondre dans son environnement. Mais, il possède également une réserve d’encre qu’il décharge pour brouiller l’eau et échapper ainsi à ses prédateurs. Toutes ses qualités proviendraient-elles de ses 9 cerveaux ?
Un poisson bien gonflé
Le Diodon est un poisson solitaire qui passe ses journées abrité dans les récifs coralliens. En cas de danger, il est capable de se gonfler comme un ballon, révélant ainsi les épines qui recouvrent son corps. Seul problème, cette technique de survie peut lui être fatale car il ne parvient pas toujours à expulser l’eau dont il s’est gonflé…
OBSenMER, une appli utile
Les sciences participatives ont le vent en poupe et nos téléphones portables peuvent se rendre utiles ! En téléchargeant l’appli OBSenMER sur votre smartphone, vous pourrez durant vos vacances faire remonter toutes vos observations faites en mer ou sur le littoral. Cette application concerne à la fois les animaux, mammifères marins, poissons, oiseaux, mais aussi les activités humaines, telles que la plaisance, la pêche et les pollutions. Chaque observation, aussi petite soit-elle, représente une source importante d’information. Alors, à vos smartphones !
Des poissons à éviter
Dans les zones tropicales, certains poissons sont à éviter car ils sont porteurs de la ciguatoxine, une toxine responsable d’une intoxication alimentaire, la ciguatera. Carangues jaunes, barracudas, grande sériole, sériole limon sont ainsi à éviter dans toutes les îles de la Caraïbe. D’autres espèces ne peuvent être consommées qu’au sud de l’île de Montserrat et à la condition qu’elles pèsent moins de 1 kg. Pour éviter tout souci, fiez-vous aux pêcheurs et si vous envisagez de pratiquer la chasse sous-marine durant vos vacances, renseignez-vous bien sur les espèces à éviter.
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La réserve naturelle de Saint-Martin
Au Nord de l’île, entre l’Anse Marcel et Oyster Pond, 11 km de côtes sont protégés. 400 000 visiteurs viennent chaque année y découvrir 90 espèces d’oiseaux répartis sur les seize étangs protégés. Mais sous l’eau, le spectacle est aussi au rendez-vous avec de nombreuses tortues marines, raies et requins qui ont élu domicile dans les 2900 hectares de la partie marine de la Réserve. Et près de 60 partenaires touristiques offrent des visites de ce territoire protégé.
Voir les tortues marines
Saviez-vous que 5 des 7 espèces de tortues marines présentes à la surface du globe sillonnent la Caraïbe ? A partir de mars, la saison des pontes débute et avec un peu de chance vous pourrez en observer ! Dans l’eau bien sûr puisqu’elles viennent s’y accoupler et s’alimenter dans les herbiers marins. Mais également à terre car les femelles viennent enterrer leurs œufs dans le sable, en moyenne tous les quinze jours. Alors, ouvrez grands les yeux et en cas de rencontre, gardez vos distances, ces reptiles détestent plus que tout le bruit et le dérangement ! En savoir plus.
Le poumon de la terre est sous l’eau
Les forêts sont souvent présentées comme les poumons de la terre mais ce n’est pas tout à fait vrai. En effet, ce sont les océans qui à eux seuls fournissent entre 50% et 75 % de l’oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse produite notamment par le phytoplancton.
Le poisson perroquet à l’origine de nos plages
Les poissons-perroquets sont reconnaissables à leur belle couleur turquoise et à leur bec doté de dents. Grâce à ces dernières, ils raclent et ingèrent de minuscules morceaux de coraux à longueur de journée dans le but d’en extraire les algues dont ils sont friands. En agissant ainsi, les poissons-perroquets peuvent transformer chaque année jusqu’à une tonne de coraux en sable corallien ! Ce sable présent dans leurs déjections participe donc à la formation des plages de sable blanc. De plus, ces poissons jouent un rôle majeur pour les coraux en les débarrassant des algues qui viennent parfois s’y installer et les asphyxier.
Un monde du silence bien bruyant
La vie sous-marine n’est pas un monde silencieux, bien au contraire. Les scientifiques découvrent peu à peu que de nombreux poissons émettent des sons pour communiquer ou effrayer leurs prédateurs. Certains grognent, d’autres émettent des clics ou claquent des dents ! Ainsi le poisson-clown repousse ses adversaires par des cris en rafale et le poisson demoiselle produit jusqu’à six sons différents !
Une méduse méconnue
Les mangroves accueillent une foule d’animaux marins dont la fameuse cassiopée, une méduse très particulière. En effet, contrairement aux autres animaux de sa classe, elle abrite de minuscules algues microscopiques, les zooxanthelles, qui vivent en symbiose à l'intérieur de ses cellules. Ces zooxanthelles, comme toutes les algues, se nourrissent par photosynthèse et la cassiopée vit donc les tentacules dirigés vers le soleil pour offrir un maximum de lumière à ses hôtes. La cassiopée est ainsi la seule méduse à vivre … à l’envers.
Une approche en douceur
Depuis leur protection en 1991, les tortues marines des îles se font plus nombreuses et aller nager avec elles dans leurs criques de prédilection, désormais bien connues, s'est démocratisé. Une pratique qui attire tous les passionnés de tortues mais qui doit se faire en douceur ! En effet, les tortues marines sont avant tout des animaux sauvages et quand elles approchent des côtes, il s'agit pour elles de se nourrir ou de se reproduire. Autant dire qu'elles aspirent au calme et à la tranquillité, pour ne pas dire à l'intimité.
Pour profiter de ce beau spectacle, gardez donc vos distances en laissant au moins 5 mètres entre elles et vous et évitez les gestes et coups de palmes brusques. A cette distance, vous pouvez prendre de beaux clichés sans les effrayer et les inciter ainsi à revenir année après année !