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Photo du rédacteurCORAIBES BLOG

Le corail étoilé lobé

Orbicella annularis

Une espèce menacée

Le corail étoilé lobé peut vivre jusqu’à 80 mètres de profondeur. Cependant, on le rencontre plus régulièrement sur des zones entre 1 et 10 mètres de fond. C’est une espèce dominante dans nos eaux, considérée comme un bâtisseur des récifs.

Particulièrement sensible au dérèglement climatique et aux pollutions des eaux, cette espèce a vu disparaitre 85 % de ses colonies ces 20 dernières années. Et la maladie de perte de tissu (Stony Coral Tissue Loss Disease) qui touche la Caraïbe depuis 2014 n’a fait qu’empirer les choses. Elle frappe en effet principalement les coraux massifs comme notre corail étoilé lobé et peut affecter ou détruire jusqu’à 90 % des colonies présentes sur un site. Probablement liée à la dégradation de la qualité des eaux, cette maladie sévit désormais de la Floride au Mexique, impactant au fur et à mesure toutes les îles de la Caraïbe.

Malgré sa double protection, par l’UICN au niveau international et par le Ministère de la Transition Ecologique au niveau des Antilles Françaises, le corail étoilé lobé a payé un lourd tribut à cette épizootie.


Une ponte massive annuelle sous surveillance

La ponte annuelle de cette espèce hermaphrodite est son principal mode de reproduction. Elle a lieu entre 6 et 8 jours après les pleines lunes d'août et de septembre. Lors de cette événement, les coraux expulsent des gamètes mâles et femelles pour que la fécondation soit réalisée avec une autre colonie qui sera génétiquement différente. Durant plusieurs jours, ces gamètes vont dériver au gré des courants avant de se fixer sur une aspérité rocheuse. Puis, très lentement, ils vont entamer la construction d’une nouvelle colonie. Avec une croissance de quelques millimètres par an, il leur faudra alors des décennies pour bâtir un récif. Si les impacts humains sur le milieu marin leur en laissent le temps.

MG


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